Nous avons des émotions primaires telles que la tristesse, la joie, l’enthousiasme, la peur, la colère, le calme, la persévérance et bien d’autres. La peur apparait lors que nous nous sentons menacés, la colère quand nous n’obtenons pas ce que nous pensons mériter… Observer, identifier, et comprendre ces émotions relève de l’intelligence émotionnelle.
Certaines personnes se sentent bien ou mal mais ne savent pas quel est l’origine de cet état.
Comment ressentir et comprendre les autres ?
En imitant l’expression faciale de notre entourage, nous récréons une expérience émotionnelle mais également l’état affectif associé. Cela nous permet de se mettre à la place des autres.
La première chose à savoir c’est que derrière chaque émotion, on retrouve un besoin. Quand un enfant a faim ou qu’il a besoin d’attention, il va l’exprimer en pleurant. C’est en comprenant ses propres émotions que l’on comprend mieux ses besoins insatisfaits. L’important est de se poser les bonnes questions :
- Quelle émotion suis-je en train de vivre ?
- Pour quelle(s) raison(s) ?
- Cette émotion est-elle rationnelle ou irrationnelle ?
- Quel est le besoin inassouvi ?
- Quelles sont les actions pour combler ce besoin ?
- Comment éviter que cela se reproduise ?
Lorsque l’on ressent fortement une émotion négative, par exemple lorsque l’on vient de rompre avec sa copine ou que l’on a raté un premier rendez-vous, il faut savoir relativiser et prendre du recul sur la situation. En effet, parfois nos émotions peuvent être amplifiées par des ancrages du passé dû à notre enfance. Personne ne vivra la situation de la même manière, son intensité et son importance dépends du vécu de chacun. L’objectif est d’évaluer ce challenge d’une autre manière, de transformer la peur, la tristesse, la colère en challenge, excitation et dépassement. Tout est une question de perception, comme voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Derrière chaque émotion destructrice, on peut apprendre une leçon et construire quelque chose de positif par dessus.
Ensuite, il faut passer à l’action, s’informer, organiser un plan, aller marcher, méditer ou même faire du sport.
Il est primordial d’extérioriser ses émotions, en effet, les émotions refoulées peuvent avoir des effets néfastes jusqu’au niveau corporel, cela peut aller jusqu’à provoquer des nœuds émotionnels et affaiblir les défenses immunitaires du corps. C’est pourquoi il faut exprimer ses émotions au maximum en écrivant ou en faisant du sport mais ne surtout pas les intérioriser. En les contenant, cela vous puisera beaucoup d’énergie et, un jour, toute cette énergie peut exploser d’un coup sur quelqu’un, de manière déraisonnable.
Nous ne devons pas subir nos émotions, mais les comprendre. La prise de conscience est déjà la moitié du chemin. Savoir prendre du recul sur soi-même, écouter son enfant intérieur et accepter d’être imparfait. Nous sommes tous parfaitement imparfaits.
mercredi 19 octobre 2016
